EduSaT et la crise politique au Burundi

Crise politique au Burundi

Le président Pierre Nkurunziza avait annoncé de longue date sa volonté de se représenter aux prochaines élections. En avril dernier, il a été désigné comme candidat du parti gouvernemental et a déposé officiellement sa candidature. Une partie de la population s'est ouvertement opposée à cette décision, l'estimant contraire à la Constitution burundaise, car M. Nkurunziza serait alors dans son troisième mandat.

Les troubles qui ont suivi ont vu notamment la mort de quelques dizaines de civils, l'arrestation d'un grand nombre de manifestants, la fuite de dizaines de milliers de citoyens vers les pays voisins et un putsch militaire manqué.

Les élections locales, parlementaires et présidentielles devraient se terminer à la mi juillet 2015, selon un calendrier qui n'a pas l'approbation de l'opposition.

Nous ne pouvons ni désirons prendre position dans les conflits à l'origine de la crise actuelle.

Nous craignons qu'une nouvelle instabilité de la région ou du pays n'augmente les besoins de la population en matière d'assistance et d'infrastructures, mais gardons l'espoir que la crise se résolve, ouvrant une voie durable au développement du pays, en harmonisant au mieux les divers intérêts de la population.

Concernant le projet de la maternité de Mubanga, que nous construisons pour répondre aux besoins de la population, rappelons-le, nous attendons pour l'instant de réunir l'intégralité des fonds nécessaires au financement; nous n'enverrons aucune somme d'argent au Burundi avant que le climat politique n'en autorise l'utilisation adéquate et optimale.

 

Le président :

Jean-Marie Cimpaye

Sources : The New York Times ; NZZ

 

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